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Raymond VII, comte de Toulouse, créa la bastide de Cordes en 1222. À cette époque, la foi Cathare se répandait dans le Sud-ouest, critiquant la richesse et les excès des prélats catholiques et prônant un retour aux sources de la chrétienté. Le pape lança alors une croisade contre les albigeois, nommés ainsi car le concile cathare avait eu lieu à Albi.

Cordes connut un siècle d’or grâce à l’industrie du tannage du cuir, de la cordonnerie, du lin et du pastel. Elle était une étape importante sur les chemins de St Jacques de Compostelle. Cependant, les guerres de religion ont annoncé son déclin en persécutant les protestants. Les Huguenotes ont pris la ville à deux reprises en 1568 et 1574. Le 17ième siècle n’était guère mieux avec la peste noire qui frappa en 1629 et 1632. Les disettes de 1705, 1708, 1709 et 1712 ont achevé ce que les guerres et la peste n’avaient pas pu : elles ont décimé la population et anéanti l’industrie et le commerce.

A partir des années 1940, Cordes est devenue un haut-lieu du tourisme. C’est un village perché qui domine tout le plateau cordais. Ses remparts sont bien conservés, ses ruelles étroites et en pente raide ne permettent guère de circulation automobile. Les façades des riches demeures gothiques ont survécu aux événements historiques ainsi qu’aux intempéries. Elles possèdent des décorations remarquables comme la maison du Grand Fauconnier (avec des faucons sculptés sur la façade), la maison du Grand Veneur (frise de chasse) et la maison du Grand Écuyer (tête de cheval). En 1993, le village a été rebaptisé « Cordes-sur-Ciel ».

Parmi les sites à visiter, le Musée Yves Brayer, le Musée de l’art du sucre ou le Musée Charles Portal qui retrace l’histoire de Cordes-sur-Ciel sont des incontournables. Bon nombre d’artisans et d’artistes se sont installés à Cordes. Les enfants trouveront leur bonheur dans le Jardin des Paradis. Cordes est également située sur la Grande randonnée 36.

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